
Autour de la Maternité







La Maternité est un moment d'une importance capitale.
Autant pour la maman, que pour le bébé, que pour la famille, que pour la société.
Si la Maternité et la Grossesse étaient accompagnées efficacement de manière holistique, c'est à dire en prenant en compte tout les éléments qui les entourent, les complications et les souffrances diminueraient.
Quand nous évoquons la mise au monde d'un enfant, nous utilisons communément le terme : accoucher, accouchement. Mais que veut dire ce mot ?
Étymologiquement cela veut dire « se coucher ». Un peu réducteur, non ? D’autant plus quand nous savons que la position couchée et notamment sur le dos n'est pas physiologique pour la naissance.
Les formulations type « j’ai accouché cette femme », « mon gynécologue m’a accouchée », sous entendent que le corps des femmes n'a pas cette sagesse de la naissance. Et pourtant, « la femme a tout ce qu’il faut en elle pour enfanter son bébé et le placenta qui vient avec ».
Et si nous utilisions le mot enfanter plutôt qu’accoucher ?
Enfanter, ne sous-entend pas une position. Enfanter, c’est redonner du sens par les mots à la physiologie de la naissance. Et en cela, c’est aussi permettre aux femmes de se réapproprier leur corps, la naissance et leur puissance !
Tout à un sens, et c’est par le choix des mots que nous pouvons redonner la place aux femmes dans le processus de la naissance, celle de leurs enfants et leur propre (re)naissance de femme, de mère.
C’est tout simplement se questionner, s’ouvrir, changer de point de vue, oser déconstruire des croyances. C’est le changement, c’est le mouvement, c’est la vie. C’est le nouveau paradigme de la naissance.
Nous vous invitons à réfléchir aussi à l'’importance de faire un travail énergétique après un accouchement, une fausse couche, après la perte d’un bébé, pour que l’information ne reste pas stockée dans l’utérus, pour que la femme puisse s’en libérer, faire de la place pour une éventuelle autre grossesse et réparer les traumatismes de l’accouchement, faire en sorte que les flux puissent circuler librement.
Les bébés qui veulent s’incarner aujourd’hui amènent les femmes à faire un travail sur elles afin de se libérer émotionnellement des mémoires et des croyances pour pouvoir venir. D’où beaucoup de soucis de procréation sans réelles causes médicales.
Nous constatons bien malheureusement à quel point avoir un enfant sans difficulté est une chose précieuse et presque rare. Entre les cycles douloureux (syndromes pré-menstruels, endométriose, …) les moyens de contraceptions aux effets secondaires, les problèmes de conception, l’attente, les fausses couches, les accouchements traumatisants, … quelles souffrances !
Voici quelques pistes pour vous accompagner, pour préparer et vivre au mieux ce moment si particulier.
Les bons cadeaux à découper et offrir
Parce que la naissance d’un enfant c’est aussi, des soins, des tétées, des nuits entrecoupées, de la fatigue. Les journées passent à un rythme effréné. Ce carnet de bons cadeaux permet aux parents de solliciter un coup de main bienvenu, en temps voulu.
Inscrivez-vous Envoyer et Télécharger gratuitement

Les différents lieux de naissance
En France nous pouvons enfanter, en maternité (privé : clinique, ou public : hôpital), en plateau technique en maternité, en maison de naissance ou à domicile assisté ou non, parce que choisir où accoucher est un droit !
Maternités : L’accouchement en maternité est le plus connu, le choix entre une maternité privé ou public appartient à chaque couple, et c’est peut-être le critère de la localité qui primera.
En Alsace, voici les différentes maternités :
Haut-Rhin
Altkirch :
-
Centre hospitalier de Saint Morand (niveau 1)
Colmar :
-
Hôpital Albert Schweitzer (niveau 1)
-
Pôle Mère Enfant Pasteur II
Mulhouse :
-
Clinique du Diaconat Fonderie (niveau 2a)
-
Hôpital Femme Mere Enfant (niveau 3)
Thann :
-
Centre hospitalier Saint Jacques (niveau 1)
Plateau technique : Enfanter en plateau technique, c’est mettre son bébé au monde en maternité, avec toutes les infrastructures présentes, avec l’aide de sa sage-femme libérale. Enfanter en plateau technique permet de bénéficier du suivi global avec une sage-femme et donc de nouer un lien de confiance tout au long des mois de grossesse jusqu’au jour de l’accouchement.
Pour autant cette option ne s’adresse pas à toutes les grossesses, il y a des critères pour que ce soit possible, au-delà du fait de trouver une sage-femme qui a accès à un plateau technique en maternité.
Maisons de naissances
Une maison de naissance, c’est un lieu pour donner naissance à son enfant. En maison de naissance, la totalité du suivi, grossesse et accouchement se fera par des sages-femmes. Il n’y a ni gynécologue, ni anesthésiste… Ce suivi est dit global. La plupart du temps les SF fonctionnent en binôme ou trinôme, ce seront donc ces 2 ou 3 SF que vous rencontrerez tout au long de votre grossesse et en post-partum, et l’une d’entre elles (parmi le bi/trinôme) sera présente pour votre accouchement.
Le fonctionnement d’une maison de naissance est autonome. Dans le cadre de l’expérimentation débutée en 2015 chacune des 8 maisons de naissance de France est attenante à une maternité.
Pour accoucher en maison de naissance, il faut avant tout vouloir donner naissance à son enfant de manière naturelle, et notamment sans péridurale. Il y a également des prérogatives indispensables pour que ce soit envisageable et d’autres critères seront réévalués tout au long de la grossesse jusqu’à l’accouchement, jusqu’au jour J.
En Alsace il existe Manala, la maison de naissance de Sélestat.
www.manala.fr
Accouchement à domicile
Peu de sage-femme pratiquent les AAD de nos jours sur la totalité des sages-femmes libérales.
Vous trouverez ici une liste mise à jour régulièrement : Liste des SF AAD
« Tout est dit dans le titre », un AAD (Accouchement Assisté à Domicile), c’est enfanter chez soi, avec la présence d’une sage-femme qui aura suivi toute votre grossesse et qui sera là pour l’après. Comme pour l’accouchement en maison de naissance il existe des critères pour que cette naissance soit envisageable. Et comme le dit si bien Isabelle Deputier, dans le podcast de La Matrescence (vous y trouverez plus amples informations), un AAD ça se valide jusqu’à la dernière minute que ce soit par la sage-femme (d’un point de vue plus médical) mais aussi par les parents (chacun a le droit de changer d’avis).
Certaines femmes font aussi le choix d’un ANA, accouchement non assisté.
Bas-Rhin
Haguenau :
-
Centre hospitalier de Haguenau (niveau 2b)
Saverne :
-
Centre hospitalier Sainte Catherine (niveau 2a)
Sélestat :
-
Centre hospitalier de Selestat (niveau 1)
Strasbourg :
-
Clinique Sainte-Anne (niveau 2b)
-
Clinique Rhéna (niveau 1)
-
Hôpital de Hautepierre (niveau 3)
-
Centre Médico Chirurgical et Obstétrical CMCO (niveau 2b)
Wissembourg :
-
Centre hospitalier intercommunal de la Lauter
Accoucher sur le dos est devenu extrêmement courant. Quand on demande à nos amies, soeurs, mères, grand-mères, on se rend compte qu’elles ont pour la majorité accouché ainsi. Pourtant dans les populations autochtones, chez les peuples premiers, les femmes n'accouchaient pas spécifiquement couchées sur le dos. Ces femmes n’ont pas appris à accoucher. Elles n’ont pas eu de préparation à l’accouchement. Elles faisaient appel à leurs sens, à leur instinct, et prenaient donc des positions confortables et soulageantes pour elles. Parce qu’une femme qui accouche avec comme seules contraintes celles de son corps, sait choisir la position la plus antalgique pour elle. Elle peut en changer aussi souvent que cela est nécessaire, quand elle en sent le besoin.
De nos jours, pour diverses raisons, l’accouchement est devenu très médicalisé. Tel qu’est le système aujourd’hui, les femmes en oublient de se connecter à leur sens, ou ne savent plus comment le faire, ou on ne leur permet plus de le faire. La position d’accouchement couchée sur le dos utilisée à l'hôpital, permet un accès direct avec plus de facilité au périnée de la femme, et donc au bébé, pour le personnel médical. Si cette position est choisie par la femme, elle est alors parfaite. En cas d’urgence, cette position peut s'avérer nécessaire pour le bien-être du bébé et de la maman. Mise à part dans ce cas spécifique, chaque femme sait profondément accoucher, et choisir sa ou ses positions d’accouchement. Chaque femme est une femme sauvage qui sait ce qui est bon pour elle et pour son enfant. Chaque femme est capable de suivre son instinct. Chaque femme sait, au plus profond d’elle même, si elle veut accoucher couchée sur le dos, sur le côté, accroupie, assise, debout, à quatre pattes, ou dans n’importe qu’elle autre position…Tant qu’elle la choisit, et tant qu’elle le sent, cette position est juste.
Voilà quelques exemples qui mettent en lumière les avantages de chacune de ces positions. L’intention n’est pas que chaque femme apprenne ces positions pour le jour J, mais plus qu’elle prenne conscience que ce qui est bon pour elle, le sera pour le bébé.
les positions de naissance







Accoucher sur le dos ou position dite gynécologique.
-
Les avantages. Cette posture donne facilement accès au périnée.
-
Les inconvénients. Tout le poids de votre utérus repose sur les lombaires et le coccyx. D’où très souvent de fortes douleurs dans les reins. De même, les vaisseaux, et particulièrement la veine cave qui achemine le sang vers le cœur, ont tendance à être écrasés. Résultat, vous êtes mal oxygénée et parfois pas très loin du malaise… Enfin, le sacrum, l’os qui relie la colonne au bassin, lui aussi victime du poids de l’utérus, manque de mobilité et peut donc gêner la progression de votre tout-petit.
-
Conseil : c’est une position à adopter sans hésiter si votre bébé manifeste le moindre signe de souffrance. C’est également la plus adaptée au moment de l’expulsion… mais pas forcément idéale tout au long du travail.
Accoucher sur le côté
-
Pour plus de confort, vous pourrez replier la jambe supérieure vers votre poitrine et légèrement la surélever avec un petit coussin.
-
Les avantages. Accouchée sur la gauche, vous libérez la veine cave : vous et votre bébé récupérez une bonne oxygénation. Autre possibilité, vous optez pour le côté opposé à celui où est positionné le dos de votre bébé : demandez à la sage-femme de vous renseigner. Ainsi, la tête de votre tout-petit ne sera plus en appui sur votre coccyx et votre colonne ne sera plus secouée à chaque contraction. Intéressant pour celles qui accouchent sans péridurale.
-
Les inconvénients. A vrai dire, il n’y en a pas !
-
Conseil + : n’hésitez pas à tester cette position dès le début du travail et même à la conserver pendant l’expulsion. Beaucoup de femmes la trouvent très confortable et aussi rassurante.
Accoucher debout
-
Les avantages. Tout d’abord, vous gagnez du temps. Deuxième bonne nouvelle : vous souffrez moins. Marcher, bouger, se balancer, autant de mouvements qui décontractent et favorisent la production d’endorphines, des alliées contre la douleur.
-
Les inconvénients. Un « marathon » rigoureusement interdit à toutes celles dont la poche des eaux s’est fissurée dès le début du travail. A éviter aussi si votre tout-petit souffre pendant les contractions, car la surveillance par monitoring s’avère impossible (sauf si la maternité est équipée d’un appareil ambulatoire). Et, bien sûr, pas de péridurale tant que vous crapahutez !
-
Conseil + : si votre bébé va bien, voyez avec la sage-femme s’il est possible de vous poser le monitoring par intermittence, par exemple toutes les quarante-cinq minutes, et de vous laisser libre de vos mouvements entre-temps
Accoucher assise
-
Vous pouvez choisir de vous asseoir sur un gros ballon, les mains en appui sur le lit et d’effectuer des petits mouvements circulaires avec votre bassin.
-
Les avantages. Le ballon d’accouchement est un outil idéal pour masser la zone périnéale et la détendre. Et aussi pour entraîner votre bassin dans une jolie « danse » susceptible de faire descendre plus facilement votre petit hôte ! Quant à l’assise à califourchon, elle vous impose d’écarter les jambes : une posture qui facilite l’ouverture des os du bassin. Dans tous les cas, pensez à vous pencher en avant afin de libérer la pression sur vos lombaires.
-
Les inconvénients. Mieux vaut éviter le ballon si vous avez pris un peu trop de poids et ne vous sentez pas très à l’aise dans votre corps. Une perte d’équilibre est vite arrivée…
-
Conseil + : cette position devrait vous satisfaire si vous êtes trop fatiguée pour rester debout. Sur votre ballon ou votre chaise, vous pouvez vous reposer sans perdre tous les bénéfices de la verticalité
Accoucher accroupie
-
Si besoin, prenez appui sur le lit avec vos bras. Pensez à disposer un coussin sous vos fesses en cas de chute, on ne sait jamais !
-
Les avantages. C’est la « deux en un » par excellence, car elle cumule les avantages des stations debout et assise ! Verticalité et bénéfice de la pesanteur conjugués à l’ouverture du bassin grâce aux jambes bien écartées. Le « plus » ? Il a été prouvé que la musculature des membres inférieurs exerce une contre-pression qui augmente la force expulsive.
-
Les inconvénients. Attention, cette position sollicite énormément le périnée. Si le vôtre n’est pas très souple et souffre d’œdèmes, mieux vaut renoncer : vous courez le risque d’un déchirement. Et autant en être consciente, seules les sportives aux cuisses bien musclées parviendront à tenir cette posture un brin acrobatique !
-
Conseil + : si vous tenez vraiment à accoucher accroupie, préparez-vous sérieusement ! Durant la grossesse, faites régulièrement des mouvements de pédalo, allongée sur votre lit, pour délier les articulations des genoux. Le plus souvent possible, entraînez-vous à vous accroupir et vous relever en douceur. Si votre compagnon est là pendant l’accouchement, il pourra vous aider en vous soutenant sous les aisselles
Accoucher à 4 pattes
-
Les Avantages : Cette position réduirait les douleurs des contractions car elle libère le sacrum du poids de l’utérus. Elle profite de la pesanteur de qui facilite le placement du bébé dans la bonne direction.
-
Les inconvénients : Ces positions peuvent être fatigantes en fin de travail pour les mains, les genoux et les poignets. Elle est déconseillée aux femmes qui ont peu de tonus abdominal.
le projet de naissance
Que contient le projet de naissance ?
Fruit d’une réflexion personnelle, le projet de naissance est propre à chaque couple de parents. Il peut prévoir tous les aspects de l’accouchement, qu’il soit physiologique ou médicalisé. Il mentionne vos souhaits concernant :
-
La personne qui va vous accoucher (sage-femme, obstétricien, si vous souhaitez rédure l’équipe au strict minimum pour préserver votre intimité.. ),
-
Le lieu de votre accouchement (à domicile, hôpital publique, clinique privée, en salle /plateforme nature…),
-
Les gestes médicaux qui peuvent, et ne peuvent pas, être réalisés sur vous-même et votre enfant ; (toucher vaginaux, appuis sur le ventre, rupture imposé de la poche des eaux, toilette et mesure du bébé trop rapidement..)
-
Le déroulement du travail (marcher jusqu’au moment de la poussée, anti douleur autre que la péridurale, ou refus de la péridurale et demande de soutien dans ce sens, ou demande de faible dose, refus d’injection d’ocytocine ou tout autre molécule chimique déclenchant ou accélérant le travail …) ;
-
L’accouchement (accoucher dans la position que vous souhaitez, réclamer la présence du papa en cas de césarienne, refuser les forceps, refuser l’épisiotomie, repousser le moment de couper le cordon …) ;
-
La délivrance ; (demander la délivrance naturelle..)
-
L’accueil et les soins du bébé ; ( toilette, et mesure du bébé repoussé voir refusé, prise de médicaments, accueil en peau à peau avec papa si maman est indisponible)
-
L’allaitement (demander un contact peau à peau et une mise au sein du bébé dès sa sortie, refuser ) ;
-
Le séjour à la maternité.
-
Le retour à domicile. (demander une sortie plus rapide)
Lorsque vous rédigez votre projet de naissance, vous n’êtes pas obligé de penser à tous les détails. Vous pouvez faire des demandes le jour de l’accouchement. Par ailleurs, gardez à l’esprit qu’un accouchement est souvent fait d’imprévus. L’équipe médicale pourrait prendre des décisions, non prévues initialement, pour préserver la santé de votre bébé ou la vôtre. Essayez donc de penser à des alternatives pour vous éviter des déceptions le jour J.
Comment rédiger votre projet de naissance ?
Dès le début de votre grossesse, vous pouvez commencer à écrire votre projet de naissance, et le faire évoluer ensuite. Bien qu’il existe des modèles disponibles sur internet, essayez de vous en passer afin de rédiger un texte à votre image.
-
Faites d’abord une liste de questions : Commencez l’élaboration de votre projet de naissance en listant les questions que vous vous posez sur les différents aspects de l’accouchement. Cela vous servira de base pour la rédaction de votre texte.
-
Rédigez votre projet de naissance. Vous pouvez bâtir votre projet de naissance selon le plan suivant :
-
Une introduction expliquant les raisons de votre démarche ;
-
Une première partie abordant vos souhaits pour votre accouchement et la venue de votre bébé ;
-
Une deuxième partie prévoyant les cas particuliers, et ce que vous accepteriez dans de telles situations ;
-
Une troisième partie portant sur l’allaitement et le séjour à la maternité.
-
Soignez vos formulations afin de ne froisser personne. Restez bienveillante dans vos propos, l’équipe médicale ne doit pas se sentir agressée.
-
Échanges avec l’équipe médicale : Une fois